Aujourd'hui, départ pour le bisse de Riccard. Ici exit les barrières sécurisantes, le vide est là et bien là! D'abord mise en situation sur des petits replats face au vide. Puis on enchaîne avec des traversées en terrain instable, les participants sont invités à ne pas toucher les cables mais de faire confiance à leurs pieds. Sur le sentier, on chemine du coté qui gratouille au lieu d'opter pour la paroi réconfortante. S'approcher, se mettre au contact au plus proche, c'est le but du stage.
Le repas de midi se déroule hors de vue du prochain lieu d'excercice, la passerelle du pont de Niouc avec ses 190 mètres de hauteur. Du coup, la salade maison, bien appréciée des participants, passe bien, sans la projection de ce qui va venir :-) Après une solide montée, le pont de l'araignée, nos stagiaires sont tendus. Pour l'un ce sera un non définitif, assez d'émotions pour la journée. Une participante traverse du premier coup et revient avec un grand sourire. Pour les autres, pas à pas on y va, rebrousse passerelle pour mieux y retourner. Des adeptes de sauts à l'élastique se mêlent à nos acrophobes, un joli contraste. Au final tous, sauf un, y sont allé alors qu'au début ils disaient "quand j'ai vu le pont je me suis dis jamais". La journée se termine dans la cave de la bourgeoisie de Pinsec, avec Dédé, le chef du village, culture, tradition, émotion, et un bon petit coup à boire...
Dans les excuses du jour:
Le dictionnaire des acrophobes
"Je veux pas écraser les petites plantes" - "j'ai les pieds trop grands pour de si petit endroits" - "le sac est trop lourd" - "mais pourquoi ils ont pas mis du grillage partout" - "c'est pas la peine d'aller les déranger"
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